Selon l’indice INSEE-Notaires, la hausse des prix des logements anciens a continué à progresser au premier trimestre, tendance plus marquée pour les maisons que pour les appartements.
- Focus Ile de France
Les prix des logements anciens en Île-de-France augmentent, dû à la hausse du prix des maisons. Le ralentissement des prix des appartements est encore plus marqué à Paris, avec une hausse de 1,7 % sur un an au premier trimestre 2021, après une augmentation de 5,5 % au quatrième trimestre 2020 et de 7% au troisième. « Les prix des appartements parisiens sont même en baisse entre le quatrième trimestre 2020 et le premier trimestre 2021 (-0,9 %) », déclare l’INSEE.
- En Auvergne-Rhône-Alpes et à Lyon
À Lyon, selon les données provisoires, la hausse des prix des logements anciens s'est établie à 1,2 % sur le premier trimestre. Sur les 12 derniers mois, l’augmentation se monte ainsi à +8,6 %, ce qui recoupe également les données transmises par les différents observatoires.
En Auvergne-Rhône-Alpes, la hausse des prix des logements atteint + 2,1 % au premier trimestre, soit une hausse encore plus sensible qu’à Lyon. Elle est également particulièrement marquée sur 12 mois, où elle atteint 7,2%, en accélération par rapport au 4ème trimestre (+6,9%) et au 3ème trimestre (+5,5%).
La progression des prix des appartements est encore plus importante qu’à Lyon sur le 1er trimestre, la progression s’établissant à + 2,1 %..
- Nouvelle augmentation du nombre de transactions annuelles
Le volume annuel de transactions réalisées est de nouveau en progression au premier trimestre, avec, en mars, un nombre estimé à 1.080.000 au cours des douze derniers mois, après 1.024.000 fin décembre. « Il s’agit du deuxième trimestre consécutif de hausse, après une baisse entre fin 2019 et le troisième trimestre 2020. Si l’on rapporte ce nombre de transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1% par an, la proportion de ventes se situe à un niveau comparable au pic de la fin de l’année 2019, et plus haut que le niveau élevé observé au début des années 2000 », analyse l’INSEE.
---> EN BREF, LE MARCHE IMMOBILIER RESTE UN MARCHE SOLIDE MALGRE UN CONTEXTE ECONOMIQUE ENCORE INSTABLE.